II. Comme le pain...

(Suite de https://marshmallow.actifforum.com/viewtopic.forum?p=215#215 )

[Forum: les rues]

Blague foireuse s’il y en est pour dire que nous sommes perdus.

Nous errons à travers la vile ville.*

« J’ai gagné »
« Quoi ? Mais heu…non ! On n’est pas perdu ! »
« Ah si…si …et carrément en plus. Attend que j’ai assez de mana… et tu vas voir ta tête ! »
« Je sais exactement où je suis. …c’est le reste du monde que je situe mal. »
« Carrément paumés. »
« Égares ! Provisoirement égarés. »
« Pinaille pas** ! J’ai gagné ! »
« Méheu ! … »

Et voilà il va se plaindre…pourtant il sait qu’il ne risque pas grand-chose…
à moins d’un miracle...
Qui sait les dieux sont peut être d’humeur sérieuse...
Hahaha.
Hum.

« Bon la rue salamandre était heu… »
Il fait un tour sur lui-même.
« C’est pas en tournicotant que ça va t’aider. »
« hurph. »

Je pars.
« Qui m’aime me suive ! Haha ha ! »
…
Je me retourne.
Il est resté sur place.***
…
Forcément. J’aurais du m’en douter.

« Bon ça va j’ai rien dit ramène toi. »
« … »
« Et arrête de me contrarier ! »
« J’ai rien fait ! »
« Ouais …c’est bien ça le problème. »
****



*ok j’arrête là.
** kaev adore cette phrase. Hrp il pinaille tout le temps.
*** vous aussi hein ?...
**** je sais…l’histoire n’avance pas…mais Kaev raconte si bien…que je le laisse faire. Hein bouchon ? râle pas va…

Bon. Il me faut être honnête. Mon sens de l'orientation ne s'améliore pas.

Donc nous sommes... Euh... perdus, certes. Mais voyons les choses du bon côté: nous sommes toujours vivants. Rien à voir, bien sûr, mais quand il n'y a rien de positif dans sa vie et que l'on passe son temps à se balader de plan en plan avec une emmerdeuse de première, on est vite obligé d'acquérir un minimum d'optimisme, ne serait-ce que pour éviter de s'ouvrir les veines.

A ma droite... Une rue. A ma gauche, une autre rue. En face, une rue. Et derrière, pareil. En plus d'être mal foutue (1), cette ville est monotone. Bien. Donc, comme tout aventurier qui se respecte (ou qui ne se respecte pas (2) d'ailleurs), je me retrouve confronté à la terrible situation du choix de la route à emprunter.

Poutchou, épuisée, dort paisiblement dans mes bras, en emettant des ronflements sonores (3). Enki, l'air blasée, observe distraitement les vitrines. J'aime pas les villes.

Remarquez, j'aime pas non plus les campagnes.

Bon, Kaev, mon grand, il est temps de prendre une décision.

"Allez, on va à droite! "

Et de m'engager dans la ruelle.

"Kaev.
- Quoi?
- Ca c'est la gauche.
- Oh.
- Dyslexique.
- Tu peux parler (4).
- Méheu! "

Et donc nous voilà repartis à travers le labyrinthe de cette ville, et ce sans avoir fait avancer d'un iota l'histoire, ce qui prouve bien que jouer le chieur et le fainéant, je sais faire aussi (5).

(1) Pour moi une ville bien foutue ne comprend qu'une rue rectiligne.
(2) Je dis ça pour Enki... Qui la respecterait?
(3) Ce qui prouve qu'elle a encore un point commun avec Enki, outre le sale caractère et la composition presque végétale. En HRP... la prudence me recommande de me taire.
(4) Hrp aussi...
(5) Râle pas princesse... Mouahahaha

Et nous errons sans fin dans la ville en attendant que Sir kaev veuille bien admettre qu’il a tord, qu’il s’est remarquablement planté, qu’il me fasse des excuses à genou Et qu’il demande son chemin.
…
On attend le déluge quoi…et encore.

Quelle tête de bois.*

Ce sont bien les mâles ça… refuser d’admettre leurs erreurs et persister coûte que coûte dans la voie ** qu’ils ont choisit alors qu’il savent pertinemment que ce n’est pas la bonne.
Et cela dans le seul but de préserver leur orgueil mâle placé*** qu’il ont de toute façon perdu le jour de leur face à face avec des attaches de sous-tif.

« Bon…on est perdu. »
« C’est toi qui le dit » ****
« Et c’est vrai. »
« tssssssss »

Et hop il tourne à droite.
Regarde et avance d’un pas décidé vers la fin de la rue qui se termine… en cul de sac.

C’est sure je vais finir mes jours ici…à errer dans les rues sans fin…mais pas sans faim.
« J’ai faim ! »
« Ouais du calme, reste zen. »*****

Il se retourne et reprend la route sinueuse à travers les dédales des rues… à la recherche de…je ne sais pas… à la rechercher de son chemin…c’est déjà pas mal.

Je sais, je sais…l’histoire n’à encore pas avancée d’un copeck. Mais c’est juste pour donner une bonne raison à Kaev pour râler.





* et c’est rien de le dire. Hrp…
** où rue en l’occurrence.
*** et je vous le fais pas dire…..
**** Kaev ne me croit jamais… une histoire de « vérité subjective » que je ne vais pas vous expliquer sinon je risque d’avoir des envies de manger mon clavier.
***** phrase directement tirée de la conversation en direct avec Kaev.

[HRP: par respect pour vous, chers (et rares) lecteurs, je ne vous prouverai pas que je suis bel et bien capable d'être encore plus borné qu'Enki (et ce n'est pas peu dire), et je vais donc continuer un peu l'histoire. Merci de votre patience, et si vous voulez protester contre les mauvais traitements que me fait subir Enki (en HRP, s'entend), envoyez moi un MP, ça me soutiendra moralement.]
_______________________

Bon. Donc là y'en a marre, on est perdus.

Voilà. Je suis énervé.

Donc plutôt que d'effectuer ce que certains imbéciles ne suivant pas l'histoire m'auraient cru capable de faire, à savoir demander pardon et mon chemin à Enki, je fais exactement ce que ce qui suivent s'attendent à me voir faire.

A savoir tout crâmer.

Je calcine donc pour me détendre le banc public à côté de moi, l'éparpille en cendres, puis présente de vagues excuses au clochard qui dormait dessus. Puis j'utilise mon instinct (1) et me dirige dans une ruelle qui me donne moins envie de mordre dans ses murs que les autres (2).

Après quelques mètres, je découvre avec joie un panneau indiquant une fontaine. Ce qui est bien. Les places avec les fontaines, c'est en général construit dans les quartiers aisés. Et donc là où logent ceux qui ont le pouvoir. Entre autres, là où doivent se trouver les sorciers ou prêtres de la cité.

Tout fier de moi, je trace tout droit.

"J'ai faim.
- Mange ta main.
- Très drôle.
- Si tu veux je peux te la couper.
- ...non ça va.
- Bon. Alors tais-toi. "

Et là, c'est le drame.

Un mur me barre la route. Certes, c'est une rue perpendiculaire à celle que nous arpentons. Mais il s'agit malgré tout d'une agression caractérisée sur ma personne. Je réagis donc en conséquence. A savoir en frappant dans le mur à coups de poings de feu jusqu'à ce qu'il s'effondre.

Je pénètre à travers les gravats dans la maison d'une charmante famille à qui je présente mes excuses pour le dérangement, suivi par une Enki qui ne sait plus où se mettre et une Poutchou qui s'amuse avec les enfants, et arrache un doigt au petit dernier en souvenir.

Je défonce le mure du fond, et continue mon chemin, droit vers la fontaine.

"J'ai faim.
- Profites-en pour faire un régime, t'as pris quelques kilos depuis notre rencontre... (3)
- Oh! Je... je... Oh!!
- Et si je ne me trompe pas, tes cuisses commencent à prendre un peu de cellulite (4).
- Méheu! ...et puis d'abord comment tu le sais?
- Je ne le savais pas, mais tu viens de me l'apprendre.
- Rhaaaaa!
- Mouahahaha. "

Et nous continuons donc vers la fontaine.
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(1) Qui, contrairement à ce que certaines mauvaises langues prétendent, est plutôt développé.
(2) Sans doute parce qu'il y a un certains nombre de bars, et que les murs en face des bars, vu l'ingurgitation démentielle de substances houblonnées par certains clients et l'enflement de la vessie qu'elle provoque, vaut mieux pas laisser traîner ses lèvres dessus, nous nous comprenons...
(3) Amis mâles, je vous suggère fermement de ne jamais utiliser cette phrase avec quelque femelle que ce soit,c'est une injure presque aussi terrible que faire remarquer à une femme qu'elle a un cheveu blanc ou des cernes sous les yeux... Vous êtes prévenus.
(4) Et ça c'est encore pire.

...
___________


« Je te hais. J’espère que tu en es conscient. »

Je passe devant lui en prenant bien soin de le bousculer…
Je sais… ça n’a pas un gros effet…
mais ça défoule…un peu.

« C’est ça boude ! »
« Je boude jamais ! Je manifeste mon désappointement ! »

Sur ce, je trace la… route à travers les gravats…
Pas facile avec une robe et des chaussures moitié fondues*.

Vivement une taverne tiens…avec plein d’alcool. Et de la bière. Et a manger ! Et…un bain.
Un bain chaud. Voila ce qu’il me faut.
Peut probable de trouver ça dans le coin…

« J’veux rentrer chez moi heeeeuuuu ! »
« Arrête de te plaindre.** »

Comme je le hais !
…
Oui je sais… ça ne fait pas avancer l’histoire.

Or donc, nous arrivons après mainte défonçage de mur, grillage de banc et panique de passant... à la dite fontaine.
Qui se trouve sur une place… heu…ronde…avec des fleurs. Des bancs. Des enfants. Des gens. Des…mages.
Enfin bref… tout ce que kaev adore dans la vie…à croire que les habitants du coin ont le goût du risque.

« Regarde…des mages ! On va sûrement pouvoir leurs demander com… »
« Ouais ça va je sais. »
« raaaaourrrr »

Ok…
Foutue journée.
Les dieux doivent bien se marrer.

« Trouvons une taverne. »
« Pour une fois nous sommes d’accord. »
« rrrrrrrrrrrr ! »



* voir épisode précédent.
**hum. no comment. pas vrai bouchon?

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